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vendredi 24 novembre 2017

Imprimerie Sud Ouest: une expérience innoubliable

L’imprimerie du journal du Sud Ouest a ouvert ses portes mercredi soir, aux étudiants de l'Institut de Presse et des Sciences de l'Information (IPSI), pour leur permettre de découvrir les différentes étapes de l'imprimerie d'un journal. 
Les étudiants et leurs enseignants étaient accueillis par Julie, une fille en pleine forme qui les a guidé tout au long de ce travail nocturne. 

Suivons ensemble le déroulement de l'impression des journaux !

Après une longue journée fort conviviale où les tunisiens ont tiré profit des nouvelles expériences au sein de la rédaction Sud Ouest, au commissariat de Bordeaux ainsi qu'à la région de la nouvelle Aquitaine, et pendant que le calme envahit le quartier Bordelais, les tunisiens étaient au rendez-vous devant les portes de l’imprimerie du journal Sud Ouest. 
A 21H, l'équipe a offert son hospitalité à ses invités pour un dîner au restaurant

L'aventure commence ...

Après des années en centre ville, l'imprimerie a élu domicile rive droite en 2001, une zone industrielle loin des voisins râleurs.

Outre le stockage du papier, l’impression et l’expédition des journaux, l’endroit héberge aussi la direction informatique. La rédaction et la direction ont pris leur quartier plus loin, à quelque 1,6 kilomètres de l'immeuble du journal Sud Ouest.
La visite commence par une petite vidéo explicative mettant l'accent sur les rotatives. L'équipe prend conscience de toutes les étapes de la réalisation d’un journal à la livraison aux points de vente aux premières heures du matin. J’apprend que l’édition de Charente est la première à quitter les lieux à cause de la distance, au détriment parfois d’une info de dernière minute. En plus de Sud Ouest, l’entreprise imprime également les autres titres du groupe tels que l’Eclair, la Dépêche du Bassin, C News, Terres de vin et j’en passe. Image un peu le boulot...

Une rencontre avec des bobines gigantesques

Premier arrêt de la soirée : l’impressionnant stock de papier. Rempli de dizaines de bobines d’1m68, empilées les unes sur les autres. Quoi qu'elle soit gigantesque, cette quantité ne couvre les besoins en papier que pour deux semaines.
Chaque soir, l’équipe utilise 880 kms de papier recyclé et 700 kgs d’encre. Pour les déplacer, point de gros bras mais des robots roulants (d’1 million d’euros pièce) se baladant en toute autonomie dans les allées de l’imprimerie.

Ça chauffe

Avant quelques minutes de minuit, l’édition du lendemain défile déjà au dessus de nos têtes dans un joyeux vacarme. Les fameuses plaques ont été fixées sur les cylindres de 3 rotatives capables de tirer chacune 86 000 exemplaires par heure. Les bandes de papier s’impriment, se rejoignent, se superposent, se plient et sont tranchées aux dimensions du journal. Durant les premières minutes, des dizaines d’exemplaires ont fini à la poubelle, le temps que l’impression soit rodée et validée par la team qualité.

En camion

A la sortie des rotatives, des chaînes à pinces transportent les nouveaux Sud Ouest au service expédition. 33 camions partent chaque nuit pour acheminer les journaux vers les points d’éclatement répartis sur les 7 départements de la zone de diffusion. Les dépositaires prendront le relais entre ces premiers points de livraison et les 3900 points de vente, derniers maillons de la chaîne. Ils accomplissent 165 tournées, soit 19 000 kms. Une soirée, qui semble être une habitude pour les employés de l'imprimerie. Qui dira mieux de voir son bébé accouché sainement après un long travail fatiguant ?

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